Le jour de la publication de l’arrêté nommant les ministres et secrétaires d’Etat du cabinet de Jean-Henry Céant, certains ont été remarqués très tard dans la nuit dans les locaux de la la Direction générale des impôts, ce qui a provoqué des remous notamment sur les réseaux sociaux. Mais ceci n’est pas nouveau, selon le #1 de la DGI.
Des membres de la commission sénatoriale, les ministres et secrétaires d’Etat fraichement nommés ont passé la nuit à la direction générale des impôts. Les commissaires voulaient s’enquérir de la régularité ou non du dossier fiscal des personnalités formant le nouveau cabinet. Les portes de la Direction Générale des Impôts sont restées ouvertes jusqu’à minuit afin de permettre à la Commission Spéciale chargée d’étudier le dossier du Premier ministre de poursuivre leur enquête sur les membres du nouveau Cabinet ministériel.
« La commission sénatoriale voulait surtout analyser les certificats de déclaration définitive d’impôts des intéressés », révèle le DG de l’institution, Miradin Morlan. Il précise que tous les dossiers ont été traités avec célérité et minutie. « L’exercice n’est pas nouveau et il n’a rien de surprenant, à en croire le # 1 de la DGI, indiquant qu’il a permis au contraire par le biais de confrontations directes d’effectuer certains redressements au niveau de quelques dossiers.
La Commission spéciale chargée de vérifier les extraits des archives et le dossier fiscal des membres du nouveau cabinet ministériel déclare qu’elle est prête à remettre son rapport de travail au bureau du Sénat.
Selon deux des commissaires, les sénateurs Dieudonné Luma Étienne et Jean Renel Sénatus, les extraits des archives des intéressés sont corrects, mais ils disent noter certaines irrégularités dans les dossiers liés aux redevances fiscales de ces ministres et secrétaires d’Etat. Toutefois, les deux parlementaires confient que tous les membres du cabinet ont soumis leur certificat de déclaration définitive d’impôt sur le revenu.
D’un son côté, le sénateur Patrice Dumont, élu du département de l’Ouest, a mentionné dans un message sur son compote Twitter que ” les citoyens haïtiens qui ont participé à la procession de la honte à la DGI ne mérite pas la confiance d’un parlement qui défend les intérêts de la nation et de l’Etat.”
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