Le MCC expose les « Visages de Liberté» de Jean Claude Legagneur

Cet important Vernissage a été aussi l’occasion de célébrer « la journée de la traitée négrière et de l’abolition de l’esclavage » décrétée par l’Organisation pour l’Education, la Science et la Culture (l’UNESCO). Ce qu’a souligné d’ailleurs le Directeur Général du Bureau National d’Ethnologie et aussi Artiste, Érol Josué, avant de gratifier le public select, qui a répondu au rendez-vous, d’une des plus belles chansons traditionnelles de son répertoire.

« Cette exposition entre dans le cadre des multiples activités prévues pour marquer le 227e anniversaire de la Cérémonie du Bois-Caïman qui constitue le symbole incontournable de la Révolte des Esclaves qui allait conduire au 18 novembre 1803, date de la dernière bataille vers la proclamation de l’Indépendance Nationale, le 1er janvier 1804 », a déclaré le Ministre de la Culture et de la Communication, Guyler C. Delva lors de ses propos de circonstances.

Comme il en est le cas dans plusieurs autres pays qui ont connu l’esclave, le Ministre Guyler C. Delva envisage un autre vaste projet : « la Route de l’Esclavage », une manière d’honorer les Pères Fondateurs de la Nation Haïtienne et de leur vouer de profondes reconnaissances pour les sacrifices énormes consentis pour nous léguer cette terre.

« Faces of freedom » (Visages de Liberté, en français) est une collection (une exposition itinérante) d’œuvres d’Arts qui nous rappelle notre passé nous conduisant vers la Liberté.

« Moi je peins des visages de libertés, des gens qui ont souffert, qui ont pleuré, qui sont meurtris mais qui se sont battus pour leur liberté. Dans leur regard se trouve un passé forgé de toute souffrance et de toutes douleurs. Ils sont différents par leur âge, leur sexe, et ont vécu des situations différentes, mais tous unis par la Liberté », a scandé l’Artiste-plasticien, Jean Claude Legagneur.

Témoignage : « ‘’Faces of freedom’’ nous rappelle un passé présent mais aussi permanent dans notre vie. C’est à nous de consolider ce passé, de nous approprier de ce passé pour en faire quelque chose de glorieux à l’avenir que le monde viendra vénérer,» a témoigné Me Guerdy Lissade, présent au Vernissage.