Le plan pauvreté sera doté de “huit milliards d’euros, répartis sur quatre ans”, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, dans une interview publiée en ligne par le journal 20 minutes.
L’Elysée avait détaillé plus tôt dans la soirée les principales mesures de ce plan, mais sans dévoiler son financement, se contentant d’indiquer qu’il serait “doté d’un montant très élevé”.
Pour les jeunes, l’obligation de formation sera portée de 16 à 18 ans et des moyens supplémentaires seront attribués aux missions locales pour qu’elles repèrent les décrocheurs du système scolaire.
L’Etat veut par ailleurs trouver des solutions avec les départements pour prolonger le suivi des enfants de l’Aide sociale à l’enfance, qui trop souvent s’arrête net à leur majorité. “Il sera possible de bénéficier de l’aide sociale à l’enfance jusqu’à 21 ans. On ne lâchera plus les jeunes précaires après leur majorité”, assure Benjamin Griveaux.
L’Elysée promet aussi de développer l’insertion par l’activité économique. Chantiers d’insertion, territoires zéro chômeurs, Travail alternatif payé à la journée (Tapaj)… L’ambition est d’étendre ces dispositifs à 100.000 bénéficiaires supplémentaires d’ici 2022 (140.000 aujourd’hui).
En termes d’objectifs, “on a un peu moins de 2 millions de personnes au RSA, 3 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté et quasiment 9 millions de pauvres au total. Si on arrive à faire baisser tout ça, on aura réussi”, estime-t-il.
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