Bernie Sanders dénonce les violences sur les manifestants haïtiens

Le sénateur américain Bernie Sanders, dans un tweet le 1er octobre, se dit préoccupé par les violences exercées sur les manifestants haïtiens ainsi que les journalistes lors des manifestations antigouvernementales. D’après le sénateur et potentiel candidat à la présidence américaine, cette situation inacceptable constitue une violation des droits humains fondamentaux des haïtiens.

« Depuis plus d’un an, les Haïtiens manifestent contre la corruption du gouvernement et la hausse des coûts. À mesure que les manifestations s’intensifient, je suis préoccupé par l’augmentation de la violence. L’utilisation de balles réelles contre les manifestants et les journalistes constitue une violation des droits humains fondamentaux et est inacceptable » écrit le sénateur.

Ce tweet, qui semble pencher du côté de la population haïtienne dans cette conjoncture de crise, a suscité pas mal de réactions de la part des Twittos haïtiens. Un article de Reuters “Haitian journalist shot in wrist in latest round of protests /Un journaliste haïtien blessé par balle au poignet lors de la dernière vague de manifestations) a accompagné un le message du Congressman.

Bernie Sanders

@SenSanders

For over a year, Haitians have demonstrated against government corruption and rising costs. As protests grow, I am concerned about increased violence. Using live ammunition against protesters and journalists violates basic human rights and is unacceptable. https://www.reuters.com/article/us-haiti-protests/haitian-journalist-shot-in-wrist-in-latest-round-of-protests-idUSKBN1WG2FQ 

Haitian journalist shot in wrist in latest round of protests

A journalist was wounded by gunfire in Haiti on Monday as police fired live ammunition to disperse protesters, his employer, Haitian broadcaster Radio Sans Fin (RSF) said, amid mounting anger over an…

reuters.com

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À noter que le bilan partiel des mouvements de protestations qui ont débuté depuis plus de trois semaines à travers le pays sous une opération « Peyi lòk » (Pays Verrouillé), a fait mention de plus de 4 morts (en attendant le bilan officiel). Les victimes sont enregistrées à Kafou-Tifou, Carrefour de l’aéroport (Port-au-Prince), à Petit-Goâve et à Port-de-Paix.

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